Le supplément « Report on Business », du Globe & Mail de Toronto, a rapporté récemment certains événements susceptibles d’affecter notre clientèle. Dans un article, Grant Robertson écrit que le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) laisse entendre que le fait de contracter des prêts sur la valeur nette d’une maison (emprunter jusqu’à 85 % de la valeur estimée d’une maison) est « une combinaison qui peut s’avérer dangereuse » et enjoint les banques à observer des pratiques prudentes à l’égard des prêts.
La situation actuelle pourrait en effet inciter les banques à assouplir leurs normes dans un environnement où la demande de prêts diminue.
L’une des principales préoccupations de la BSIF porte sur la perspective d’une détérioration de l’économie et d’une hausse du chômage combinées à une baisse du prix des maisons. Cela aurait évidemment un effet désastreux sur les Canadiens qui ont emprunté de fortes sommes d’argent sur la valeur de leur maison.
Si la valeur des prêts augmente et que celle de la propriété diminue, les propriétaires de maison pourraient se retrouver coincés. Le ministère des Finances a pris des mesures l’an dernier afin de baliser certaines pratiques d’emprunt à fort pourcentage en faisant passer de 85 % à 90 % le maximum des lignes de crédit garanti et en augmentant de 5 % à 10 % la mise de fonds initiale, deux changements très significatifs.
Ce que cela signifie, c’est que si vous songez à faire une demande de ligne de crédit garantie, vous feriez bien de le faire maintenant. Je ne vous suggère pas nécessairement de l’utiliser immédiatement, seulement de la mettre en place.
Si vous êtes troublés (comme propriétaire) par les rumeurs qui ont circulé récemment à propos du prix des maisons, sachez que je m’inquiéterais sérieusement si je vivais à Toronto ou à Vancouver, pour la simple raison que « ce qui monte (trop vite) va redescendre (tout aussi vite) ». Notre marché dans l’Ouest de l’Île demeurera solide tant que les taux d’intérêt ne commenceront pas à grimper. J’ai laissé entendre il y a 18 mois, quand tout le monde s’inquiétait à propos d’une hausse des taux d’intérêt, que je serais étonné que cela se produise. Nous avions peur d’emprunter de l’argent à des taux fixes dépassant 4 % alors que nous aurions dû emprunter à des taux d’intérêt variables d’environ 2,25 %. Je n’entrevois aucun mouvement, sauf à la baisse – OUI, je veux dire moins de 1 % (le présent taux d’intérêt débiteur de la Banque du Canada).
Comme toujours, n’hésitez pas à communiquer avec nous pour toute question concernant le financement hypothécaire. Nous sommes à votre service et nous faisons affaire avec de nombreuses institutions prêteuses afin d’établir la meilleure hypothèque adaptée à votre situation.
À bientôt, John Deakin