Les médias en parlent tout le temps – « Le marché au printemps » – les mois de février, mars et avril, là où « toutes » les ventes sont conclues. Cela se justifie facilement dans le contexte du marché locatif à Montréal où la plupart des baux se terminent le 30 juin et les locataires qui désirent acheter une maison ont besoin d’une date d’occupation vers le 1er juillet. C’est donc dire qu’ils devraient signer une offre d’achat au printemps afin de fournir au vendeur un délai adéquat pour planifier son déménagement. En fait, les statistiques s’avèrent exactes dans les marchés dominés par les « maisons pour accédant à la propriété » – des maisons dont le prix est de moins de 500 000 $. Dans l’Ouest-de-l’Île, une maison est deux fois plus susceptible de se vendre en mars ou avril qu’elle ne l’est en novembre, décembre ou janvier. D’ailleurs, le caractère saisonnier des ventes s’applique aussi aux propriétés dont la valeur atteint 750 000 $ – la même tendance vaut pour ces propriétés plus dispendieuses.
À mesure que le prix de vente s’accroît, toutefois, le caractère saisonnier des ventes disparaît pratiquement. Une maison dont le prix se situe entre 750 000 $ et 1 000 000 $ est plus susceptible de se vendre en juin ou octobre, et les ventes de maisons dont le prix est supérieur à 1 000 000 $ n’ont quasiment aucun caractère saisonnier.
Cela s’explique facilement. Pour tout dire, les ventes de maisons plus dispendieuses ne sont pas tant déterminées directement par le marché locatif à Montréal – il est peu probable qu’un locataire payant un loyer mensuel de 1 000 $ achète une maison de 750 000 $. Cela signifie que la demande d’habitations est plus constante et moins saisonnière quand les maisons sont légèrement plus chères.
Ces statistiques se transposent aussi aux zones géographiques. Il est bien connu que vous payez un supplément pour être plus près d’un lac : les maisons au sud de l’autoroute 20 sont plus chères que les maisons équivalentes au nord de l’autoroute. Il va donc sans dire que les ventes dans les quartiers plus chers auront moins un caractère saisonnier que celles dans les quartiers dont le prix des maisons est plus modeste, comptant davantage de premières maisons.
Les courtiers chez Immeubles Deakin habitent tous dans le sud de l’Ouest-de-l’Île et y travaillent. C’est avec plaisir que l’un d’entre nous pourra vous aider à trouver ce petit bijou de maison dans notre quartier.