Les statistiques trimestrielles produites par la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) sont un excellent outil pour nous aider à comprendre les tendances de notre marché local. Les statistiques du troisième trimestre publiées en novembre dernier présentent un intérêt particulier pour les résidents de l’Ouest-de-l’Île qui songent peut-être à passer à une maison plus dispendieuse dans le même secteur.
Les données récentes montrent des signes de refroidissement du marché de l’habitation. Le nombre de jours requis en moyenne pour vendre une maison a augmenté, le nombre de nouvelles inscriptions et d’inscriptions actives est à la hausse et le volume global de ventes a diminué comparativement à l’an dernier. Ces trois indicateurs devraient exercer une pression à la baisse sur les prix. Toutefois, grâce à la croissance de l’emploi dans la grande région de Montréal et la faiblesse soutenue des taux d’intérêt, les prix sont demeurés stables depuis l’an dernier.
Alors, notre marché est-il en mauvaise condition? Non, en fait, nous nous trouvons dans un marché plutôt « équilibré » où les acheteurs et les vendeurs se partagent le pouvoir de négociation. En règle générale, un marché équilibré rend la transaction agréable de part et d’autre, parce qu’aucune des deux parties n’éprouve le sentiment qu’on profite d’elle ou qu’elle est à la merci du marché.
Les changements survenus dans notre marché local ont créé certaines possibilités intéressantes – selon la fourchette de prix de la propriété en question. Nous constatons que les maisons unifamiliales relativement abordables sous les 500 000 $ demeurent un marché favorable aux vendeurs parce qu’il n’y a pas assez de maisons à vendre pour répondre à la demande. Le marché pour les maisons dont le prix se situe dans la fourchette des 500 000 $ à 700 000 $ est « équilibré », mais il semble tendre vers un marché favorable aux acheteurs. Les acheteurs de maisons d’une valeur supérieure à 700 000 $ ont maintenant le dessus, puisque c’est à présent un marché favorable aux acheteurs, en ce sens qu’il y a plus d’offres sur le marché qu’il n’y a d’acheteurs qui magasinent.
Cela implique que les acheteurs doivent bouger rapidement sur les propriétés moins coûteuses (particulièrement sous la barre des 400 000 $). À mesure que les prix augmentent, les acheteurs sont de plus en plus en position de force. Pour les familles qui souhaitent passer d’une maison à prix modéré à une maison plus dispendieuse, c’est le bon moment pour le faire. Ces acheteurs profitent d’un marché vigoureux pour la vente de leur maison actuelle, tout en ayant plus de choix et un plus grand pouvoir de négociation dans l’achat de leur prochaine maison. Cela joue un rôle important quand vient le temps de s’asseoir pour décider de la stratégie à adopter dans le cadre d’un déménagement – est-ce que vous allez acheter avant de vendre, faire une offre conditionnelle ou avoir recours à une autre tactique? Chaque situation est unique, mais les conditions du marché permettent aux familles de passer plus facilement et de façon moins stressante à la maison de leurs rêves.
Pour les vendeurs de maisons à prix plus élevés, cela signifie un contexte plus compétitif. Les maisons doivent être évaluées, présentées et mises en marché de façon agressive. Il faut procéder à une analyse approfondie de la « concurrence » actuelle avant d’inscrire, afin d’attirer les acheteurs vers une propriété donnée parmi toutes les maisons similaires déjà sur le marché.
Malgré le changement survenu sur le marché, la portion sud de l’Ouest-de-l’Île demeure un secteur d’investissements de premier ordre. Les propriétés bien situées et joliment rénovées se vendent rapidement dans toutes les gammes de prix, pourvu que leur prix soit raisonnable.
L’une des principales raisons d’utiliser un courtier est d’obtenir l’aide d’un stratégiste qui connaît à fond le marché local. Si vous envisagez un déménagement, ou si vous aimeriez avoir plus de renseignements sur notre marché local, il suffit d’un appel téléphonique ou d’un courriel pour nous joindre.